La Société générale de financement du Québec dépose son rapport annuel 2003
Relance des activités de développement après une année de recentrage et de transition
Montréal, 16 juin 2004 - La Société générale de financement du Québec a déposé au ministre du Développement économique et régional et de la Recherche, monsieur Michel Audet, son rapport annuel 2003. Après une année de recentrage et de transition, la SGF relance ses activités de développement en 2004.
« Suite au mandat qui lui a été confié en mai 2003, la SGF s’est engagée dans un important processus de transformation qui visait à revoir en profondeur le contenu et la gestion du portefeuille d’investissements, et à recentrer la mission de l’entreprise de manière à s’assurer que nos interventions seront davantage stratégiques, complémentaires et rentables pour le Québec et la SGF. C’est avec enthousiasme que nous avons entrepris la relance des activités de développement et la préparation du prochain plan quinquennal qui sera déposé l’automne prochain », a déclaré Henri A. Roy, président du conseil, président-directeur général de la SGF.
Bilan de 2003
Au cours de la seconde moitié de 2003, la SGF a effectué une révision complète et systématique de son portefeuille d’investissements et a mis en place un programme de redressement et d’amélioration de la rentabilité. Le rythme d’investissement accéléré qui a été celui de la SGF depuis quelques années, les risques élevés associés au nombre et à la variété des investissements, la pression exercée sur les fonds publics requis pour soutenir un tel programme, ainsi que les pertes importantes enregistrées en 2001, 2002 et 2003 ont rendu nécessaire la rationalisation et le recentrage des activités.
La SGF a complété la revue rétrospective de tous ses placements et mis en place un processus continu pour établir et suivre la juste valeur marchande (JVM) de chacun d’entre eux. De nouvelles règles d’analyse et de suivi des placements ont été mises en oeuvre. Le plan de réalisation de chaque placement a été établi afin de permettre à la SGF de disposer d’une stratégie réaliste d’autofinancement sans apport supplémentaire de l’actionnaire.
Après avoir complété, en collaboration avec SECOR et Ernst & Young, une étude sur le capital de risque et de développement au Québec, la direction de la SGF a redéfini son rôle, qui demeure essentiel mais qui doit être exercé à partir des expertises de l’entreprise et de manière complémentaire aux rôles des autres intervenants publics et privés en investissement au Québec.
La SGF a par ailleurs révisé ses politiques et pratiques administratives afin d’assurer un contrôle plus rigoureux de ses activités et des fonds qui y sont consacrés. Un nouveau poste de directeur, vérification interne a été créé et comblé en juillet 2003 et plusieurs rapports ont été complétés par la suite sur des sujets analysés dans le rapport du vérificateur général qui a été rendu public le 8 juin dernier. La SGF accueille favorablement les recommandations énoncées dans le rapport, dont plusieurs sont déjà mises en œuvre et d’autres le seront au cours des prochains mois.
Au chapitre de l’organisation, la SGF a complété, au cours de 2003, la consolidation de dix filiales en une seule organisation plus efficace et mieux concertée. Les activités sont réparties dans six groupes d’affaires et l’effectif a été réduit de 36%.
Malgré tous ces changements, la SGF est demeurée active en complétant des investissements directs de 386 millions de dollars dans les secteurs névralgiques de la pétrochimie (Interquisa), les métaux (Alouette), la foresterie (Kruger Wayagamack), la santé et les technologies (DSM Biologics) et l’agroalimentaire (Olymel).
Au 31 décembre 2003, la SGF détenait un actif qui totalisant 2,9 milliards de dollars, des capitaux propres de 1,8 milliard de dollars. Une perte nette de 511 millions de dollars a été enregistrée au cours de l’année 2003.
Orientations 2004
La mission a été recentrée et se traduit dans des orientations qui guideront nos investissements de manière stratégique au cours des prochaines années.
- La réalisation de projets majeurs, notamment avec des partenaires étrangers
- L’appui à la croissance des entreprises québécoises de moyenne capitalisation
- L’investissement en régions, notamment dans les secteurs agroalimentaire, forestier et minier ou pour le développement de projets d’affaires ciblés
La SGF complétera au cours des prochains mois ses discussions avec ses partenaires et ses consultations et déposera à l’automne son nouveau plan de développement quinquennal 2005-2009.
Nous avons complété et renforcé notre équipe de direction avec notamment l’embauche d’un vice-président et chef de la direction financière, d’un vice-président de groupe, Santé et d’un vice-président de groupe, Technologie.
« Les transformations que nous avons opérées au cours de la dernière année ont pu être réalisées grâce à la mobilisation, à la détermination et à l’engagement de toute l’équipe de la SGF qui entend participer pleinement à la mise en œuvre des nouvelles orientations », a rappelé monsieur Roy.
Investissements et rentabilité
«Notre équipe est maintenant bien en place. Nous connaissons bien notre portefeuille et nous avons complété le ciblage de nos secteurs d’intervention. Nos mesures de contrôle sont implantées et nous avons relancé nos activités de développement. Nous exécutons notre plan d’exploitation 2004 qui prévoit que la SGF doit assurer son autofinancement, réaliser des investissements de l’ordre de 300 à 400 millions de dollars et atteindre le seuil de la rentabilité en 2004. Malgré le redressement de notre portefeuille de placements, notre objectif demeure d’atteindre un taux de rendement supérieur au coût d’emprunt du gouvernement d’ici 2006», a conclu monsieur Roy.
Pour plus de renseignements sur le rapport annuel 2003 de la SGF, veuillez consulter le texte disponible sur le site internet de la Société générale de financement du Québec (sgfqc.com).
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Source :
Sylvie Brousseau
Directrice, Communications et relations publiques
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