Papiers Gaspésia à Chandler
La SGF cherchera un nouveau partenaire opérateur
Montréal, 25 février 2004 - Au terme des discussions qui sont en cours depuis le 30 janvier dernier entre la SGF, Tembec et le Fonds de solidarité FTQ, la SGF est arrivée à la conclusion qu’elle devait recommander d’entamer les démarches afin de procéder à la liquidation ordonnée des actifs liés à l’usine de Papiers Gaspésia à Chandler et poursuivre activement la recherche d’un nouveau partenaire opérateur.
Les analyses effectuées au cours des dernières semaines ont démontré que les dépassements atteignent maintenant 265 millions de dollars en raison d’une augmentation globale des coûts estimés du projet et des besoins en fonds de roulement. De plus, la compagnie d’assurance John Hancock, qui agissait comme prêteur à hauteur de 70 millions de dollars, a récemment annoncé qu’elle se retirait du projet. Les besoins additionnels de fonds s’élèvent maintenant à 335 millions de dollars.
Par ailleurs, la SGF a été informée que compte tenu de l’état actuel du chantier et des coûts estimés pour parachever le projet, Tembec est dans l’impossibilité d’engager de nouvelles ressources financières dans le projet.
« Le rôle de Tembec dans Gaspésia est stratégique puisqu’elle représente, dans notre partenariat, la compétence technique, l’expérience de gestion d’une usine de papier et la connaissance des produits et des marchés, a expliqué Henri A. Roy, président du conseil et président-directeur général de la SGF. La SGF considère qu’il est essentiel d’avoir un partenaire industriel opérateur dans ce projet et que l’organisation, de même que la productivité, doivent être considérablement améliorés afin que le projet redémarre. La SGF poursuit cependant ses discussions avec les partenaires présents afin de trouver un partenaire opérateur qui pourrait reprendre la gérance du projet », a conclu M. Roy.
Compte tenu de l’ampleur des difficultés liées au parachèvement de ce projet, en particulier au niveau des dépassements de coûts et du faible rendement qui pourrait être obtenu sur l’investissement, ainsi que de la nécessité de trouver un autre partenaire opérateur, la SGF considère que la meilleure alternative à l’heure actuelle consiste à débuter le processus de liquidation tout en poursuivant les démarches pour intéresser un nouveau partenaire opérateur, ceci en conformité avec la Loi sur les arrangements avec les créanciers.
La Société générale de financement du Québec met en œuvre des projets de développement économique en coopération avec des partenaires du secteur privé, dans des conditions de rentabilité normale.
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Source :
Sylvie Brousseau
Directrice, communications et relations publiques
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