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La SGF dépose son rapport annuel 2002 à l’Assemblée nationale

Montréal, 10 juin 2003 - Le rapport annuel de la Société générale de financement du Québec (SGF) pour l’année financière terminée le 31 décembre 2002 a été déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale du Québec par le ministre du développement économique et régional, M. Michel Audet.

 

Les résultats financiers

 

La SGF a terminé l’année 2002 avec une perte nette de 172 millions de dollars, ce qui représente un rendement négatif de 7,4 % pour l’année. Par ailleurs, pour la période 1998-2002, le rendement moyen de la Société a été de 1,1 %. Ces résultats sont principalement attribuables aux pertes de valeur sur certains placements de capital de risque et à des dévaluations d’actif, ainsi qu’aux mauvaises conditions des marchés des matières premières et à la chute des marchés boursiers, tout particulièrement dans les secteurs des biotechnologies et des technologies de l’information.

 

Des pertes de valeur totalisant 324 millions de dollars ont dû être enregistrées en 2002, ce qui représente une réduction de 12 % de l’actif net de la SGF. La suspension des activités de Métallurgie Magnola, attribuable à la chute des prix du magnésium, a entraîné une dévaluation de 70 % de l’actif net de cette entreprise, ce qui représente pour la SGF une perte de valeur de 172 millions de dollars. À cela s’ajoutent des provisions pour perte sur des placements, notamment dans Karbomont, Sol Plastiques et Mines Jeffrey, ainsi que des pertes de 63 millions de dollars découlant de la variation de la valeur marchande de ses placements de capital de risque.

 

Par ailleurs, la vente de certaines participations a généré en 2002 un gain de 219 millions de dollars. La presque totalité de ce gain découle de la vente d’un premier bloc d’actions de Domtar détenues par la SGF ainsi que de la disposition de sa participation de 20 % dans Aluminerie Alouette.

 

En 2002, le chiffre d’affaires s’est élevé à 970 millions de dollars, en hausse de 10 % par rapport à l’année précédente. Les pertes d’exploitation avant dévaluation et ventes des participations sont de 67 millions de dollars comparés à 34 millions de dollars en 2001. Au cours de l’exercice, près de 700 millions de dollars ont été déboursés par la SGF pour des fins d’investissement. L’actif total de la SGF est de 3,2 milliards de dollars et les capitaux propres de la Société s’établissent à 2,3 milliards de dollars. La SGF maintient une situation financière saine avec un ratio d’endettement de 18 %.

 

Le rendement comptable de la SGF est calculé sur la base de la valeur aux livres, soit au prorata de ses participations dans les entreprises (environ 90 % du portefeuille), et à la valeur marchande pour les placements en capital de risque. Cette méthode de comptabilisation est typique des grands holdings financiers industriels mais différente de celle utilisée par les fonds de placement qui s’ajustent uniquement à la valeur marchande.

 

Les résultats de développement

 

De 1998 à 2002, la SGF et ses partenaires du secteur privé ont investi 10,6 milliards de dollars dans l’économie québécoise par le biais de 221 projets. La part de la SGF en fonds propres s’élève à 2,3 milliards de dollars. Quelque 60 % des investissements se sont réalisés avec des partenaires provenant de l’extérieur du Québec.

 

La SGF et ses partenaires se sont engagés à réaliser au cours de 2002 des investissements de 3,08 milliards de dollars dans 43 projets. La Société s’est engagée à y injecter au cours des prochaines années des fonds propres totalisant 636 millions de dollars.

 

La SGF a pour mission de développer l’économie du Québec et a choisi de se concentrer ces dernières années sur des projets structurants qui nécessitent des investissements majeurs, qui s’échelonnent sur quelques années. À la fin 2002, des capitaux propres totalisant 637 millions de dollars étaient investis dans des projets qui sont encore au stade de développement et non productifs. Des investissements comme Interquisa Canada, Kruger Wayagamack, Papiers Gaspésia ou DSM Biologics sont à l’étape de la construction et ne génèrent aucun profit, ni pour la SGF, ni pour ses partenaires du secteur privé.

 

En 2002, la SGF a réalisé des investissements porteurs dans pratiquement tous ses secteurs d’activité. Plus spécifiquement, soulignons la renaissance de la pétrochimie québécoise dans l’Est de la métropole. Les investissements successifs de l’espagnole CEPSA, de la texane Coastal et de l’anglo-hollandaise Shell ont créé à Montréal une filière importante en pétrochimie.

 

En transport, l’entente signée avec GM Canada s’appuie sur les forces reconnues du Québec dans la production de pièces légères en aluminium, magnésium et autres métaux légers d’avenir. Que ce soit dans le secteur forestier avec des partenaires majeurs comme Tembec ou Kruger, dans le domaine de la santé avec la néerlandaise DSM, ou encore dans l’industrie des hautes technologies avec la luxembourgeoise Circuit Foil, les investissements de la SGF s’avèrent structurants pour l’économie québécoise.


 

Perspectives pour l’année 2003

 

En février dernier, le gouvernement du Québec avait approuvé un nouveau plan quinquennal de développement de la Société, pour la période 2002-2006. L’objectif principal était de soutenir le développement économique du Québec en investissant environ 12,7 milliards de dollars avec des partenaires privés dans des projets novateurs et structurants. Dans le cadre de ce plan, la mise de fonds de la SGF à ces projets avait été établie à 3 milliards de dollars, dont un apport en capital de l’ordre de 750 millions de dollars en 2003. Le budget du précédent gouvernement prévoyait une souscription au capital-actions de 400 millions de dollars en 2003 par l’actionnaire de la Société générale de financement du Québec.

 

Ce nouveau plan confirmait également le virage régional mis en place par la SGF dès les débuts de 2002. En effet, le projet ACCORD (Action Concertée de Coopération Régionale de Développement) implique la SGF, le gouvernement du Québec et 14 régions du Québec. Il vise à soutenir les milieux d’affaires régionaux dans des créneaux industriels établis.

 

« Dans une conjoncture économique plus difficile, où des risques de diminution de valeur de nos placements sont toujours présents, l’actionnaire de la SGF, le gouvernement du Québec, demande à la Société de revoir son plan quinquennal », a déclaré M. Henri Roy, président du conseil, président-directeur général. « Tout en respectant ses engagements passés, la SGF entend réévaluer son portefeuille de placements ainsi que ses projets de développement, et réexaminer ses modes d’intervention. Après avoir connu une très forte croissance de ses investissements au cours des dernières années, la SGF amorce maintenant une phase de consolidation et sa réflexion portera sur l’évaluation des avenues les plus susceptibles de soutenir efficacement la croissance de l’économie du Québec, en partenariat avec le secteur privé », a conclu M. Roy.

 

La mission de la SGF est de mettre en œuvre des projets de développement économique en collaboration avec des partenaires et dans des conditions de rentabilité normale. La SGF compte 70 partenaires internationaux et son actif consolidé s’élève à 3,2 milliards de dollars. (sgfqc.com)

 

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Source :

Sylvie Brousseau
Directrice, Communications et relations publiques
Société générale de financement du Québec

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