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Quatre missions ACCORD à l’étranger
Québec, 13 novembre 2002 - Depuis le début de 2002, la Société générale de financement du Québec et le ministère des Régions du Québec ont piloté quatre missions ACCORD à l’étranger.
« Dès que nos liens avec les représentants économiques des régions sont assez avancés, a expliqué Claude Blanchet président de la SGF, nous mettons sur pied ces missions qui ont essentiellement pour but de constater sur les lieux mêmes comment d’autres coins de pays, aux défis aussi importants que ceux que doivent relever certaines régions du Québec, se sont pris en mains et ont notablement amélioré leur développement économique ».
Le choix des régions ou endroits visités se fait selon un certain nombre de critères bien précis. Il doit y avoir un minimum de similitudes géographiques, climatiques, environnementales et économiques à celles du Québec. De même les régions visitées sont choisies parce qu’elles amorcent, ou ont amorcé il y plus longtemps déjà, le travail pour le développement de filières industrielles.
Avec les représentants de la Vallée de l’aluminium du Saguenay-Lac-St-Jean, la mission ACCORD s’était déplacée, en avril dernier, en Allemagne et en Suisse. Des représentants de la société Alcan ont aussi accompagné la délégation québécoise. En Allemagne, la mission a tout d’abord visité la ville de Wolsburg, une région plutôt isolée, située à une centaine de kilomètres de Berlin. En effet, avant la partition de l’Allemagne en 1945, Wolsburg occupait une position centrale dans ce pays et c’est pour cette raison que les entreprises Volkswagen y avaient implanté leur usine maîtresse. La partition de l’Allemagne puis les problèmes inhérents à l’industrie automobile avait laissé Wolsburg et sa région avec le triste championnat du plus haut taux de chômage en Allemagne. Il est intéressant de constater que depuis une dizaine d’années la situation s’est totalement renversée suite à une concertation totale entre le milieu des affaires, les syndicats et les autorités politiques, avec le soutien de Volkswagen: c’est le choix du développement par filière qui a permis à cette région de revenir dans le peloton de tête en Allemagne. La délégation a également visité plusieurs usines d’Alcan, en Suisse et en Allemagne.
Avec les représentants d’Abitibi-Témiscamingue, la mission ACCORD a entrepris, en mai dernier, un voyage en Suède et en Finlande. Dans le nord de la Suède, la mission a rencontré les acteurs du développement de la ville d’Uméa et de sa région. Un processus de travail en filière a commencé dans cette région il y a deux ans maintenant. Déjà les constats sont évidents: création d’emplois, capacité d’attraction de la région fortement en hausse. Là aussi l’implication commune de tous les acteurs socio-économiques semble être la clef du succès. En Finlande, presque sous le cercle polaire, la mission a visité Oulou. Cette ville et sa région se sont engagées, il y maintenant presque 15 ans, dans le processus de création de filières industrielles. Les résultats sont fulgurants: Oulu est devenue, alors qu’elle est géographiquement totalement excentrée du reste du pays, le second pôle de développement industriel en Finlande.
Des représentants des régions de Gaspésie-Îles de la Madeleine, de la Côte-Nord et du Bas-du-fleuve ont participé à une mission ACCORD axée sur la filière marine en Irlande et en Écosse en septembre dernier. Que ce soit en Irlande dans le comté de Galway ou en Écosse dans les Highlands, il s’agit de deux régions éloignées des grands centres. Pourtant, cet éloignement n’est pas un frein à leur développement. Nettement organisé sur le principe de développement des filières industrielles, les Highlands, comme le reste de l’Écosse d’ailleurs, vivent des reprises économiques dans des régions où l’espoir avait disparu au même rythme que le poisson.
Enfin, une mission axée sur le récréotourisme s’est également rendue en Irlande et en Écosse en octobre dernier. Elle était composée de représentants de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Ces derniers ont pu constater sur place qu’à partir d’un potentiel basé sur une nature aux paysages multiples, sur la présence de la mer et sur une volonté collective de développement, beaucoup de choses sont possibles et rentables. D’autres missions ACCORD auront lieu au début de 2003, aux États-Unis comme en Europe.
À propos de la SGF
La mission de la SGF est de mettre en œuvre des projets de développement économique en coopération avec des partenaires et dans des conditions de rentabilité normale. Depuis sa restructuration en 1998, la SGF a généré des investissements de près de 10,1 milliards de dollars et créé plus de 55 000 emplois directs et indirects. À ce jour, l’actif consolidé de la SGF dépasse les 3 milliards de dollars. La SGF compte 63 partenaires internationaux exploitant des établissements au Québec. (sgfqc.com)
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Source :
Jean-Yves Duthel
Vice-président
Communications et relations publiques
Société générale de financement (SGF)
Sylvie Brousseau
Directrice
Communications
Société générale de financement (SGF)
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