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Le Rendez-vous national des régions (Gaspésie)
ACCORD Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine
Québec, 13 novembre 2002 - Dans la foulée des projets ACCORD, le gouvernement du Québec, la Société générale de financement du Québec et le Comité régional ACCORD de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine ont convenu de faire de cette région le pôle d’ancrage du créneau récréotourisme santé/nature afin d’y jouer un rôle de leader au Québec et sur les marchés mondiaux. De plus, la région s’associera aux régions de la Côte-Nord et du Bas-Saint-Laurent à titre de co-leader afin d’assumer conjointement le positionnement nord-américain et mondial du créneau des ressources, sciences et technologies marines.
Le secteur éolien a été établi comme créneau d’excellence émergent tandis que le potentiel de développement du créneau des produits forestiers à valeur ajoutée (sapin et peuplier faux tremble) reste à être évalué.
Les créneaux d’excellence
Le créneau du récréotourisme santé / nature, pour lequel la région de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine est reconnue comme leader se caractérise par des possibilités multiples de randonnées, un environnement unique, un milieu protégé, une densité humaine très basse, une expertise reconnue, des aménagements majeurs réalisés, une notoriété déjà acquise et un environnement marin accessible.
Pour la Gaspésie:
L’immensité du territoire gaspésien et la configuration de l’environnement, la situation géographique (fleuve et golfe du St-Laurent), les aspects multiculturels (réserves indiennes, …), la présence imposante de parcs nationaux (Gaspésie, Forillon, Miguasha, …), et de réserves, les rivières (Bonaventure, Ristigouche, Cap-Chat), les attraits naturels (le Rocher Percé, l’Île de Bonaventure, …), l’exclusivité du Sentier international des Appalaches et l’unicité des Chics-Chocs, les paysages (les couleurs d’automne), l’expertise développée comme producteur de tourisme d’aventure, la notoriété pour les produits motoneige, pêche au saumon, tourisme de santé, les infrastructures d’accueil développées pour la clientèle congrès et les institutions de formation (École de guide d’aventures, formation en cuisine et service).
Pour les Îles-de-la-Madeleine :
Sur l’échiquier du territoire québécois, ce territoire occupe vraiment une place à part surtout en raison de sa situation géographique et son caractère insulaire. L’archipel des Îles-de-la-Madeleine a acquis en une trentaine d’années de tourisme une excellente notoriété basée sur une identité et une signature bien affirmées qui doivent autant à la beauté des paysages qu’aux particularités de la population et de son mode de vie. Les Îles-de-la-Madeleine possèdent en effet tous les attributs d’une destination exotique : originalité, beauté et diversité des paysages (mer, plage, dunes, falaises, faune et flore), préservation de son environnement et de son équilibre, mode de vie insulaire, particularités culturelles, accueil des madelinots et produits spécifiques tels l’observation de blanchons et les compétitions de sports de glisse.
Le créneau des ressources, sciences et technologies marines, du Québec maritime, pour lequel les régions de la Gaspésie—Iles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord se reconnaissent comme co-leaders, a déjà fait l’objet d’un appui par le gouvernement du Québec, dans le cadre du lancement, en juin dernier, de la Stratégie de développement « Plein Cap sur la Mer ». Celle-ci se caractérise par une approche intégrée, d’abord parce qu’elle couvre trois dimensions de façon
complémentaire : les ressources, les sciences et les technologies, où le transfert des connaissances et l’expertise servent de lien entre elles.
Les créneaux émergents
Le créneau de l’éolien, pour lequel la région de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine reconnaît le caractère émergent se caractérise par un historique d’implantation des premières éoliennes en 1977 aux Iles-de-la-Madeleine.
« Le potentiel éolien de la région ressort comme le meilleur au Québec. Le contexte des Conférences de Rio et de Kyoto sur la protection de l’environnement et le développement durable galvanise les efforts pour cette source énergétique verte. Par ailleurs, l’éolien connaît une croissance soutenue depuis plusieurs années. Le plus important parc éolien du Canada, Le Nordais, se retrouve en Gaspésie. Une expertise a été développée dans les partenariats État-privé-institutions dans les technologies de fabrication », a déclaré Claude Blanchet, président du conseil, président et chef de la direction de la SGF.
« Le créneau des produits forestiers à valeur ajoutée (sapin et peuplier faux tremble) se caractérise par une ressource abondante et non exploitée intensivement qui offre des opportunités de développements intéressantes. Il constitue donc pour nous un secteur en évaluation, particulièrement en ce qui a trait à son potentiel d’exportation », a indiqué Henri Lemay, président du Comité régional ACCORD de la Gaspésie—Iles-de-la-Madeleine.
La démarche ACCORD
Le gouvernement du Québec et ses partenaires supporteront la vision renouvelée du développement régional reposant sur la capacité de la région de la Gaspésie—Iles-de-la-Madeleine à innover, à s’adapter, à se mobiliser et à se démarquer dans le créneau de son choix. Cet engagement partagé par les différents ministère concernés permettra à la région de développer son image de marque, sa qualité de vie et de relever le défi de la mondialisation. Le comité régional ACCORD assurera la mobilisation des acteurs régionaux concernées, soit les gens d’affaires, les institutions de recherche et d’enseignement, les leaders régionaux et autres partenaires particuliers à la région de la Gaspésie—Iles-de-la-Madeleine.
Le rôle de la SGF
La SGF apportera un soutien technique dans le processus d’identification et de validation des créneaux d’excellence. Elle entend participer activement aux opérations d’analyse de la situation et d’étalonnage des besoins spécifiques pour positionner de façon compétitive les créneaux d’excellence retenus. En conformité avec sa mission et ses critères d’investissement, la SGF en collaboration avec ses partenaires ACCORD, procédera à l’identification et à l’évaluation préliminaire de projets majeurs pouvant, entre autres, servir d’ancrage au développement de créneaux d’excellence de la région.
À propos de la SGF
La mission de la SGF est de mettre en œuvre des projets de développement économique en coopération avec des partenaires et dans des conditions de rentabilité normale. Depuis sa restructuration en 1998, la SGF a généré des investissements de près de 10,1 milliards de dollars et créé plus de 55 000 emplois directs et indirects. À ce jour, l’actif consolidé de la SGF dépasse les 3 milliards de dollars. La SGF compte 63 partenaires internationaux exploitant des établissements au Québec. (sgfqc.com)
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Source :
Jean-Yves Duthel
Vice-président
Communications et relations publiques
Société générale de financement du Québec
Sylvie Brousseau
Directrice
Communications
Société générale de financement du Québec
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