|
Le Rendez-vous national des régions (Bas-Saint-Laurent)
ACCORD Bas-Saint-Laurent
Québec, le 13 novembre 2002 - Dans la foulée des projets ACCORD, le gouvernement du Québec, la Société générale de financement du Québec et le Comité régional ACCORD du Bas-Saint-Laurent ont convenu de faire de cette région le pôle d’ancrage du créneau de la valorisation de la tourbe et produits connexes afin d’y jouer un rôle de leader au Québec et sur les marchés mondiaux. De plus, la région s’associera aux régions de la Côte-Nord et de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine à titre de co-leader afin d’assumer conjointement le positionnement nord-américain et mondial du créneau des ressources, sciences et technologies marines.
Le secteur de l’habitat et de la construction et celui du matériel de transport et produits métalliques ont été établis comme créneau d’excellence en évaluation. La région du Bas-Saint-Laurent verra à leur développement sur un horizon à plus ou moins long terme.
Les créneaux d’excellence
Le créneau de la valorisation de la tourbe et produits connexes pour lequel le Bas-Saint-Laurent est reconnu comme un leader se caractérise par un système productif fort composé d’entreprises majeures d’envergure mondiale et d’un environnement propice à l’innovation telle Premier Tech. Cette société, solidement appuyée par ses 75 ans d’expérience et d’histoire, se développe autour de différents aspects à dominante technologique de ses unités d’affaires et de leur synergie inhérente. Son équipe est composée d’un personnel multidisciplinaire de plus de 1200 personnes parmi lesquels on compte des ingénieurs, des chimistes, des agronomes, des techniciens, du personnel d’usine et des professionnels de la vente et du marketing.
Dans le cadre de sa vision corporative, la société demeure à l’affût de toutes alliances stratégiques qui viendraient bonifier le secteur des bio-industries et ainsi permettre de générer des synergies complémentaires entre ses différents acteurs.
« En 2001 au Bas-Saint-Laurent, on dénombre dans le secteur des Bio-industries environnementales 12 entreprises totalisant près de 1100 emplois, lesquels génèrent des ventes totales de plus de 242 millions de dollars. Il s’agit pour notre région d’un secteur névralgique », a déclaré Yves Gaudreau, président du Comité régional ACCORD de la région du Bas-Saint-Laurent.
Le créneau des ressources, sciences et technologies marines, du Québec maritime, pour lequel les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine, et de la Côte-Nord se reconnaissent comme co-leaders, a déjà fait l’objet d’un appui par le gouvernement du Québec, dans le cadre du lancement, en juin dernier, de la Stratégie de développement « Plein Cap sur la Mer ». Celle-ci se caractérise par une approche intégrée, d’abord parce qu’elle couvre trois dimensions de façon complémentaire : les ressources, les sciences et les technologies, où le transfert des connaissances et l’expertise servent de lien entre elles.
Pour le Bas-Saint-Laurent, les biotechnologies et les technologies marines sont assurément les filières les plus porteuses. La présence des centres de recherche, donc de la masse critique de chercheurs, et des institutions d’enseignement constitue une assise puissante pour appuyer leur développement.
Les créneaux en évaluation
Le créneau du matériel de transport et produits métalliques qui, pour la région du Bas-Saint-Laurent constitue un secteur en évaluation se caractérise par la présence de deux grands donneurs d’ordres de niveau mondial, Bombardier Transport et de Premier Tech et d’une volonté exprimée de développer son réseau et ainsi dégager un grand potentiel de croissance pour les fournisseurs régionaux.
Plus de 31 entreprises de ces secteurs cumulent des ventes de 342 millions de dollars et créent actuellement au Bas-Saint-Laurent plus de 2200 emplois tout en générant des exportations de l’ordre de 68 % de leurs ventes globales dans le monde. Une forte croissance de la demande dans le secteur nécessitera une réingénérie majeure des principaux acteurs.
« La présence en région de centres de recherche, de formation spécialisée et de transfert technologique tel que la Faculté de génie à l’Université du Québec à Rimouski, le Centre intégré de formation en métallurgie de La Pocatière et le Centre spécialisé de technologie physique du Québec sont des partenaires actifs pouvant contribuer au développement de cette industrie », a indiqué le président du conseil, président et chef de la direction de la SGF, Claude Blanchet.
Le créneau de l’habitat et de la construction qui, pour la région du Bas-Saint-Laurent constitue un secteur en évaluation, se caractérise par la présence d’une base industrielle importante et fortement implantée sur les marchés de l’exportation.
La démarche ACCORD
Le gouvernement du Québec et ses partenaires supporteront la vision renouvelée du développement régional reposant sur la capacité de la région du Bas-Saint-Laurent à innover, à s’adapter, à se mobiliser et à se démarquer dans le créneau de son choix. Cet engagement partagé par les différents ministère concernés permettra à la région de développer son image de marque, sa qualité de vie et de relever le défi de la mondialisation. Le comité régional ACCORD assurera la mobilisation des acteurs régionaux concernées, soit les gens d’affaires, les institutions de recherche et d’enseignement, les leaders régionaux et autres partenaires particuliers à la région du Bas-Saint-Laurent.
Le rôle de la SGF
La SGF apportera un soutien technique dans le processus d’identification et de validation des créneaux d’excellence. Elle entend participer activement aux opérations d’analyse de la situation et d’étalonnage des besoins spécifiques pour positionner de façon compétitive les créneaux d’excellence retenus. En conformité avec sa mission et ses critères d’investissement, la SGF en collaboration avec ses partenaires ACCORD, procédera à l’identification et à l’évaluation préliminaire de projets majeurs pouvant, entre autres, servir d’ancrage au développement de créneaux d’excellence de la région.
À propos de la SGF
La mission de la SGF est de mettre en œuvre des projets de développement économique en coopération avec des partenaires et dans des conditions de rentabilité normale. Depuis sa restructuration en 1998, la SGF a généré des investissements de près de 10,1 milliards de dollars et créé plus de 55 000 emplois directs et indirects. À ce jour, l’actif consolidé de la SGF dépasse les 3 milliards de dollars. La SGF compte 63 partenaires internationaux exploitant des établissements au Québec. (sgfqc.com)
-30-
Source :
Jean-Yves Duthel
Vice-président
Communications et relations publiques
Société générale de financement du Québec
Sylvie Brousseau
Directrice
Communications
Société générale de financement du Québec
|