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Rapport annuel 2000 : 2,5 milliards de dollards d’investissements
LA SGF : 4,4 MILLIARDS DE DOLLARS INVESTIS EN TROIS ANS DANS L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE ET 2,5 MILLIARDS DE DOLLARS D’INVESTISSEMENTS EN 2000
Québec, le 12 juin 2001 — En 2000, la SGF a investi 585 millions de dollars dans 49 nouveaux projets, qui généreront des investissements globaux de 2,5 milliards de dollars avec des partenaires du secteur privé. Ceci représente une croissance des investissements de l’ordre de 61 % par rapport à 1999. Cette dernière ronde d’investissements fait donc grimper à 4,4 milliards de dollars les sommes injectées par la SGF et ses partenaires dans la dynamisation de l’industrie québécoise depuis 1998. Pour l’année en cours, la SGF a déjà autorisé des investissements de l’ordre de 1,3 milliard de dollars, portant le total de ses interventions potentielles à 5,7 milliards de dollars. Le rendement comptable annuel s’établit à 3 % alors que le rendement sur cinq ans atteint 7 %. Si l’on tient compte des plus-values non matérialisées de 147,1 millions de dollars, le rendement annuel grimpe à 11,5 %.
C’est en essence ce qu’ont dévoilé aujourd’hui le ministre d’État aux Régions et ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Gilles Baril, et le président du conseil, président et chef de la direction de la Société générale de financement du Québec, M. Claude Blanchet, en point de presse immédiatement après le dépôt du rapport annuel 2000 à l’Assemblée nationale.
« La SGF est devenue l’un des moteurs les plus puissants de l’économie québécoise et de l’économie des régions. C’est avec beaucoup de fierté que je vois cet organisme grandir et prospérer, et nous ne pouvons que nous réjouir de ces progrès », a affirmé le ministre Baril.
« Au 31 décembre 2000, nous avions en portefeuille 87 protocoles d’entente pour des investissements globaux de 8,5 milliards de dollars. Notre expérience nous indique qu’environ le tiers de ces projets verra le jour. Ce qui est très significatif pour nous, c’est que les projets qui nous sont soumis sont de plus en plus importants en termes de valeur et de retombées et accélèrent l’évolution du Québec vers une économie du savoir. En dépit du ralentissement de l’économie aux États-Unis, notre rythme de développement de nouveaux projets s’est accéléré », a indiqué M. Blanchet, qui a aussi félicité son équipe pour son travail de développement des affaires. À cet égard, la SGF a réussi à attirer 15 nouveaux partenaires étrangers au Québec en 2000, augmentant ainsi à 53 sociétés le réseau international de la SGF.
Le bénéfice net au 31 décembre 2000 s’établit à 49 millions de dollars comparativement à 115,8 millions de dollars en 1999. Ce fléchissement, anticipé par la SGF, s’explique par la nature même des activités de la société. En effet, une part importante du portefeuille de la SGF (32 %) est actuellement dans des projets en construction, et ce, conformément à son mandat de créer de toutes nouvelles entreprises qui viennent combler des carences du tissu économique québécois. Ces projets, souvent de grande envergure, sont encore en phase d’implantation ou de démarrage et ne génèrent pour le moment aucun bénéfice. Par ailleurs, les résultats de 1999 incluaient l’important retour sur la transaction de Culinar. En excluant l’effet de cette transaction, et ce, même dans une conjoncture de marché défavorisant la plupart des secteurs des ressources naturelles, les bénéfices nets pour 1999 et 2000 restent similaires.
Parmi les principaux projets porteurs réalisés en 2000, soulignons les actions posées par SGF Chimie, notamment dans les dossiers de Interquisa Canada et de Pétrochimie Coastal, qui contribueront à diversifier le parc pétrochimique de l’Est de Montréal et à établir une véritable filière pétrochimique au Québec. Ces projets représentent un investissement global des partenaires de plus de un milliard de dollars en 2000. De leur côté, et malgré une conjoncture boursière défavorable aux secteurs technologiques, SGF Tech et SGF Santé ont contribué activement à la concrétisation de projets totalisant plus de 650 millions de dollars.
Les 49 nouveaux projets réalisés en 2000 ont permis la création de 10 200 emplois directs et indirects et de 9 800 emplois équivalents année-personne dans les phases construction et implantation. Dans une proportion de 97 %, ces emplois sont rattachés aux industries du savoir moyen et élevé.
La mission de la Société générale de financement du Québec est de réaliser, en collaboration avec des partenaires et à des conditions normales de rentabilité, des projets de développement économique. Au 31 décembre 2000 l’actif consolidé de la SGF était de 2,3 milliards de dollars. La SGF compte 53 partenaires internationaux établis dans 17 pays, sur quatre continents.
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Source :
Johanne Pelletier
Attachée de presse
Cabinet du ministre d’État aux Régions et
ministre de l’Industrie et du Commerce
Renseignements :
Sylvie Brousseau,
Directrice des communications
SGF
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