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L’usine d’Interquisa rentable et propre
Montréal Est, le 16 mars 2001- Devant les membres de la Chambre de commerce et de l’industrie de l’est de l’île de Montréal, monsieur Claude Blanchet, président du conseil, président et chef de la direction de la Société générale de financement du Québec, a confirmé aujourd’hui que les travaux de construction de l’usine Interquisa débuteraient d’ici quelques semaines.
Tel qu’annoncé depuis Madrid, lors d’une mission économique dirigée par l’ex premier ministre du Québec, monsieur Lucien Bouchard, une fois les travaux complétés l’usine Interquisa et sa voisine de la compagnie Coastal auront créé plus de 1 800 emplois directs et indirects. Les travaux de construction devraient se terminer à l’automne 2002. Non satisfaits de respecter les normes environnementales, les partenaires de ce projet travaillent à obtenir les certifications ISO 9002 et ISO 14 001 dès 2003.
La nouvelle usine aura une capacité de production de 500 000 tonnes métriques d’ATP par année. Facilement recyclable, l’ATP est une résine utilisée dans la production de plastique (fibres polyester et résines de polyéthylène téréphtalate) destiné à la fabrication de fibres textiles, de bouteilles de plastique, de fils, etc.
Progrès technologiques, production « propre »
Le procédé de fabrication d’Interquisa est basé sur l’oxydation du paraxylène en présence d’acide acétique. Le résultat revêt la forme de cristaux qui sont soumis à une hydrogénation permettant de filtrer et de purifier les impuretés qu’on peut y retrouver. Au cours des 10 dernières années, Interquisa a obtenu les résultats suivants dans la quête d’amélioration continue de ses processus :
- Diminution de la consommation d’acide acétique nécessaire à produire l’ATP;
- Réduction d’environ trois fois la quantité de catalyseur utilisé dans le procédé;
- Augmentation de la concentration des solides dans l’unité d’épuration, ce qui se traduit par une charge et un débit moins élevés à l’unité de traitement des eaux qui capte les rejets liquides, ainsi que par une augmentation du degré de pureté du produit.
À Montréal-Est, la nouvelle usine verra s’ajouter une unité d’oxydation catalytique qui traitera les gaz du réacteur d’oxydation avant qu’ils ne soient émis dans l’atmosphère. Cette addition permettra de réduire les concentrations de composés organiques volatiles et de monoxyde de carbone. On parle d’une efficacité de destruction pouvant atteindre entre 98 à 99 %. De plus, Interquisa Canada s’est, entre autres, engagé à acquérir des brûleurs plus performants pour réduire les émissions d’oxydes d’azote. Elle a de même banni l’utilisation de l’huile dans le fonctionnement de ces brûleurs pour éliminer complètement les émissions d’oxyde de soufre.
Respect de l’environnement
À la demande de la SGF et d’Interquisa, la firme SNC-Lavalin Environnement a effectué une étude d’impact environnemental et les questions soulevées par les citoyens lui ont été transmises . Cette étude s’est échelonnée de novembre 1999 à avril 2000. Au total, plus de 100 heures de rencontres locales ont été recensées.
Le BAPE publiait son rapport au début de janvier dernier et le décret gouvernemental suivait le 24 janvier. Il faut retenir des conclusions de l’étude d’impact que la nouvelle usine n’entraînera aucun effet négatif d’importance sur l’environnement naturel et humain du territoire l’entourant. Les émissions de procédés et de combustion sont jugées très faibles par rapport aux concentrations qu’on retrouve déjà dans le milieu. De plus, leur addition donnera un taux cumulatif se situant bien en deçà des normes et critères prescrits par le ministère ou encore par la Communauté urbaine de Montréal.
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SOURCE :
Jean-Yves Duthel
Société générale de financement du Québec
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