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L’absence d’union monétaire coûte très cher aux entreprises québécoises

Claude Blanchet, président de la SGF

Montréal, 19 avril 2000 - S’adressant aujourd’hui aux participants du colloque sur l’avenir monétaire organisé conjointement par la Chaire Téléglobe Raoul-Dandurand de l’UQAM et le CORIM, le président du conseil, président et chef de la direction de la SGF, M. Claude Blanchet s’est fortement prononcé en faveur d’une union monétaire Canada/États-Unis.

 

« La stabilité des taux de change fixes, a-t-il déclaré, amènera la diminution des coûts de transaction pour les entreprises, coûts qui peuvent facilement atteindre ½ de 1 % de notre PIB, soit de 3 à 5 milliards de dollars par année. Qui plus est, a-t-il poursuivi, les bénéfices d’un taux de change fixe augmentent avec le degré d’ouverture d’une économie comme celle du Québec, multiplient nos chances d’attirer plus d’investissements durables nord-américains et permettraient de retenir les travailleurs spécialisés les plus mobiles chez-nous ».

 

M. Blanchet, en traçant un rapide historique de la politique monétaire canadienne, a démontré que la Banque du Canada s’entête à garder les yeux rivés sur un rétroviseur en refusant de regarder vers l’avenir. Le taux de change ne doit pas servir à privilégier le secteur des ressources au détriment des autres secteurs dont, plus spécifiquement celui de la technologie.

 

« Il est étrange de noter que ceux qui s’opposent aujourd’hui à la création d’une monnaie unique pour l’Amérique, a-t-il soutenu, sont ceux-là même qui luttaient contre le libre-échange. Le Québec et ses entreprises sont à la pointe des exportations, nous transigeons maintenant plus avec le reste du monde qu’avec le reste du Canada, il serait donc hautement préférable que nous adoptions la même devise que nos principaux clients, les Etats-Unis ».

 

Notant aussi que la dollarisation des économies dans les deux Amériques a commencé, le président de la SGF craint que d’ici 2005, date fixée par les chefs d’États des Amériques pour l’entrée en fonction de la Zone de libre échange des Amériques, le Canada se retrouve forcé de négocier à rabais une intégration monétaire. « C’est aussi pour cela, a conclu M. Blanchet, que nous devons, dès maintenant, travailler à la création d’une monnaie unique ».

 

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Source :

 

Jean-Yves Duthel
Communications et relations publiques
SGF

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