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Conférence Woodbridge - Occasions de croissance pour l’industrie québécoise du bois d’œuvre en Amérique du Nord

Présentée par la Société générale de financement du Québec
25 octobre 2007, Hôtel Delta Centre-ville, Montréal



Le Groupe Produits forestiers de la SGF a invité l’ensemble des intervenants du secteur du bois d’œuvre québécois à une conférence de la firme de consultants de renommée internationale, Woodbridge Associates inc., sous le thème : 2009 - 2012 : Reprise de la Demande pour le bois d’œuvre aux États-Unis « Comment les entreprises du Québec pourront-elles en tirer profit? »

La conférence a été présentée le 25 octobre 2007 à l’hôtel Delta centre ville à Montréal par monsieur Peter Woodbridge et deux de ses associés, messieurs Kim Marshall et Art Schmon. Ils ont abordé les sujets de l’état actuel de l’offre et de la demande du marché du bois d’œuvre en Amérique du Nord, de la tendance à court et moyen terme et, enfin, des perspectives stratégiques qui s’offrent à l’industrie québécoise.

D’entrée de jeu, M. Woodbridge a confirmé que la reprise de la demande dans le secteur résidentiel américain sera lente, mais possible. Des changements exceptionnels et sans précédent qui s’opèrent actuellement en Amérique du Nord (notamment en raison de la crise du dendroctone du pin dans l’Ouest) créent potentiellement un « choc d’approvisionnement » en bois EPS. Ainsi, la reprise progressive de la demande (classes supérieures et colombage) excédera «l’approvisionnement de base» au cours du cycle de reprise 2009-2012. En conséquence, une forte flambée des prix du bois de sciage pouvant atteindre 600 $ US/mpmp se produira très probablement d’ici à 2010.

Dans le contexte québécois, les fermetures de scieries se multiplieront au fur et à mesure de la rationalisation. Pour les scieries qui survivront, l’annonce de la flambée des prix du bois d’œuvre est encourageante vers 2010 à 2011. Mais, la flambée sera de courte durée. La production de bois d’œuvre de qualité standard au Québec sera l’apanage des producteurs très efficaces et à faible coût unitaire. D’autres tenteront de trouver une niche en amont de la chaîne de valeur, car les débouchés sont prometteurs. Les perspectives nord-américaines pour ces produits, tant au niveau de la demande que des prix, favorisent une augmentation de la capacité de production au Québec.

Par contre, les producteurs européens se positionnent pour approvisionner les marchés américains avec des volumes additionnels. À court terme, les importations et le bois d’ingénierie ne combleront pas le déficit, mais la croissance des importations devrait combler ce déficit à moyen terme notamment en raison de la grande qualité des produits qui rencontrent de plus en plus les exigences du marché américain en pleine évolution.

Ainsi, les constructeurs de maisons aux États-Unis sont à la fine pointe du progrès afin d’optimiser la qualité et le coût de production. Il existe une forte pression de réduction des coûts de la main d’œuvre notamment. La cible est 40 % de coûts directs. En outre, les composantes structurales et le bois d’ingénierie permettent de réduire le coût de la main-d’œuvre, de réduire la durée des cycles et de produire des structures offrant une meilleure performance. Les constructeurs de maisons et les distributeurs recherchent des paniers de produits complets ainsi que d’autres services (conception, TI, ingénierie basée sur le savoir).

Il est essentiel de formuler une nouvelle approche basée sur la restructuration du secteur de la transformation des produits forestiers au Québec. Ceci implique des entreprises de transformation primaire moins nombreuses, mais plus rentables et favoriser la transformation secondaire à marge ajoutée et à valeur ajoutée.

Aujourd’hui, l’industrie québécoise du bois d’ingénierie s’apprête à franchir la même étape de croissance que le bois d’œuvre EPS en 1992. L’industrie québécoise du bois d’ingénierie (et des composantes structurales) est en mesure de profiter de la croissance de la demande des marchés d’exportation aux É.-U. Les choix de stratégies de marché pour les produits du Québec sont de devenir des producteurs très efficaces d’envergure mondiale (1er décile) et de viser les marchés de spécialité (revenus unitaires plus élevés).

En conclusion, monsieur Woodbridge suggère à l’industrie québécoise du bois d’œuvre d’investir dans les nouveaux produits qui peuvent battre la concurrence et de recourir à l’innovation technologique pour profiter d’un avantage concurrentiel (services basés sur le savoir tels que l’ingénierie, la conception et les technologies de l’information).
 

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