La SGF publie son rapport annuel 2006
La SGF a enregistré un bénéfice pour une seconde année consécutive et a investi 233 millions $ dans l’économie québécoise
Montréal, le 6 juin 2007 - La Société générale de financement du Québec (SGF) a rendu public aujourd’hui son rapport annuel pour l’année 2006.
« Nous avions désigné l’année 2006 comme l’année de la relance, de la reprise des investissements et du maintien de la rentabilité. Je suis fier d’annoncer que c’est exactement ce que nous avons réalisé », a déclaré le président de la SGF, M. Pierre Shedleur.
En 2006, la SGF a complété le premier exercice complet depuis l’adoption de son Plan stratégique 2005-2009. « Les résultats de 2006 ont démontré la pertinence, la valeur et la viabilité de notre plan d’affaires. La SGF a repris sa vitesse de croisière et contribue clairement, de manière tangible, au développement économique durable du Québec », a ajouté M. Shedleur.
Rappelons que la SGF a maintenu sa rentabilité pour l’exercice 2006, en réalisant un rendement de 4,1 %, ce qui représente une augmentation par rapport au rendement de
3,9 % qu’elle affichait en 2005. La SGF a ainsi enregistré un bénéfice de 75 millions de dollars, comparé à celui de 70 millions de dollars qu’elle avait annoncé en 2005.
Impacts économiques au Québec des projets réalisés par la SGF en 2006
Par ses interventions dans des projets d’entreprises, la SGF accomplit son rôle pour le développement économique du Québec en agissant, notamment, comme catalyseur pour des investissements qui créent et maintiennent de l’emploi et accroissent le produit intérieur brut du Québec.
Comme indiqué au rapport annuel, au cours de l’exercice financier 2006, près de
233 millions de dollars ont été investis pour des projets totalisant 800 millions de dollars. Ces nouveaux investissements entraîneront à terme la création de plus de 2 800 emplois directs et indirects (années-personnes).
Les projets dans lesquels la SGF s’implique génèrent également plusieurs autres retombées bénéfiques pour l’économie du Québec : elles permettent à ses partenaires de commercialiser de nouveaux produits, de développer de nouveaux marchés, d’acquérir technologies et savoir-faire ou de renforcer une position de leadership pour l'industrie québécoise.
Gouvernance
Malgré qu’elle n’y soit pas tenue pour l’exercice financier 2006, la SGF tenait à se conformer à la majeure partie des prescriptions de la Loi sur la gouvernance des sociétés d’État (L.Q. 2006, c. 59) (la «Loi») adoptée par l’Assemblée nationale et entrée en vigueur le
14 décembre 2006. La Loi s’applique à un certain nombre de sociétés d’État, dont la SGF, et amende diverses lois, dont la Loi sur la SGF (L.R.Q. c. S-17). Elle donne suite au dépôt par le gouvernement du Québec, au printemps 2006, d’un énoncé de politique sur la modernisation de la gouvernance au sein de ses sociétés d’État.
Ainsi, pour la première fois cette année, le rapport annuel de la SGF mentionne l’assiduité des administrateurs aux réunions, leur rémunération et tous les autres conseils d’administration sur lesquels ils siègent.
La SGF rend également public cette année un rapport d’activités des comités du conseil d’administration, soit ceux du comité de vérification, du comité sur les ressources humaines et du comité de déontologie et de régie d’entreprise.
Enfin, le rapport annuel 2006 contient les informations relatives à la rémunération des cinq dirigeants les mieux payés, comme le requiert la Loi.
« Nous avons salué l’adoption de la loi sur la gouvernance des sociétés d’État et nous croyons qu’il était de notre devoir de nous y conformer dès cette année, dans la mesure du possible. Il s’agit pour nous d’un impératif d’intégrité, de transparence et d’efficacité », a conclu le président de la SGF, M. Pierre Shedleur.
La Société générale de financement du Québec (sgfqc.com), holding industriel et financier, a pour mission de réaliser des projets de développement économique, notamment dans le secteur industriel, en collaboration avec des partenaires et à des conditions de rentabilité normales, conformément à la politique de développement économique du gouvernement du Québec.
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Source :
Marie-Claude Lemieux,
Conseillère principale, Communications et relations avec les médias
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