SECTEUR DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS
De quoi a été faite l’année 2007 ?
Le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) demeure très vigoureux. Le taux de croissance annuel composé de 8,5 % enregistrée à l’échelle mondiale entre 2001 et 2007, représente une croissance annuelle de 1,3 à 1,5 fois supérieure à celle de l’économie en général.
Ce secteur est en effet générateur de richesse et d’emplois de qualité, car l’investissement en technologies se traduit par des gains de productivité et permet aux entreprises des autres secteurs de l’économie québécoise d’améliorer leur position concurrentielle au niveau mondial.
Nous avons vu se confirmer en 2007 le mouvement de consolidation de l’industrie mondiale des TIC, et vu les grands devenir encore plus grands. Ainsi, les 250 plus grandes entreprises dans le monde encaissent mainte-
nant à elles seules la moitié des recettes à l’échelle de la planète.
Au Canada, la situation est similaire en ce qui touche au rythme de croissance, mais le portrait québécois est sensiblement différent; on y enregistre en effet une forte croissance dans le logiciel, environ 10 %, mais un recul dans la fabrication.
« La SGF est un des rares investisseurs capables de participer à de grands projets technologiques, ayant à la fois la capacité financière et l’expertise pour jouer un rôle de premier plan dans ce qui s’annonce comme un nouvel essor des TIC au Québec. »
Comment évolue le portefeuille de la SGF ?
La SGF est très fière d’être devenue partenaire de Logibec par un placement de 9,6 millions de dollars. Il s’agit d’une des dix plus grandes entreprises canadiennes en fabrication, commercialisation, implantation et soutien technique de systèmes d’information destinés au secteur de la santé et des services sociaux. C’est une superbe entreprise, bien présente au Québec et au Canada et qui possède une filiale active aux États-Unis. Au total, Logibec dessert une clientèle d’environ 6 000 établissements, représentant 12 % de part du marché.
Cet investissement révèle par ailleurs le bien-fondé stratégique d’avoir réuni sous un même parapluie les TIC et les sciences de la vie. Nous en sommes très heureux.
En 2007, l’équipe des TIC a fait un travail exceptionnel de renouvellement de son plan stratégique. La SGF peut donc affirmer aujourd’hui posséder une très bonne connaissance de l’industrie québécoise des TIC, et c’est ce qui lui a permis de segmenter son champ d’action et de bien identifier les secteurs où le Québec dispose déjà d’un avantage stratégique, d’un « écosystème » favorable. Aussi la SGF a en mains tous les atouts nécessaires pour jouer un rôle moteur dans la croissance de l’industrie.
Que nous réserve l’année 2008 ? Nous avons plusieurs entreprises dans notre pipeline et nous sommes en veille sur plusieurs autres. Nous sommes prêts à saisir les occasions d’affaires intéressantes.
Le Québec est une pépinière de talents et de créativité dans le domaine des TIC. C’est une force et il nous faut rester vigilants afin de maintenir cet avantage C’est que ce secteur est extrêmement fragmenté. En effet, seulement 5 % des entreprises comptent plus de 100 employés. Or, on constate que les mouvements de fusions et acquisitions ont repris à l’échelle mondiale et il devient très important de consolider certains segments de l’industrie et de constituer des entreprises d’envergure.
SECTEUR DES SCIENCES DE LA VIE
De quoi a été faite l’année 2007 ?
Le fait marquant de 2007 est certainement le rendement exceptionnel qu’a réalisé la SGF en vendant sa participation dans Orthosoft. En effet, ce placement initial de 7 millions de dollars, effectué en décembre 2006, a été cédé en octobre 2007 pour 11 millions de dollars dans le cadre de l’acquisition d’Orthosoft par la société suisse Zimmer. Il s’agissait vraiment d’une très belle occasion, pour la croissance de l’entreprise comme pour le développement du domaine des sciences de la vie au Québec et pour la SGF.
L’investissement dans la société Orthosoft, qui crée des logiciels d’aide à la prise de décision pour les chirurgiens orthopédiques, démontre aussi la pertinence pour la SGF d’avoir réuni sous une même direction les groupes Technologies de l’information et des communications et Sciences de la vie. Il y a en effet de nombreuses occasions d’affaires au point de rencontre de ces deux domaines où le Québec a un grand potentiel de succès et compte déjà de belles réussites.
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Auparavant, le groupe des Sciences de la vie concentrait ses activités dans le capital de risque et le domaine ciblé des biotechnologies, alors qu’il est maintenant actif en capital de développement et agit davantage comme levier de croissance. Le groupe intervient donc à la phase suivant celle du capital de risque pour aider les entreprises à grandir et à se développer à partir du Québec. Autrement dit, 2006 et 2007 ont marqué le passage du risque technologique au risque commercial. Ce positionnement est plus conforme à l’expertise et au rôle de développeur économique de la SGF.
Comment a évolué le portefeuille de la SGF ? Notre portefeuille est en train d’évoluer pour s’harmoniser avec nos orientations. Les perspectives sont favorables et nous sommes confiants d’atteindre nos objectifs dans cet important secteur de notre économie.
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Que nous réserve l’année 2008 ?
Dès le début de 2008, nous avons participé au rachat d’Axcan Pharma. La privatisation de cette société inscrite en bourse s’est préparée au cours de 2007. L’opération permettra à Axcan de mettre en place un important projet de croissance.
D’autres dossiers sont actuellement à l’étude et le contexte économique demeure favorable à de nouveaux placements, et ce, malgré un ralentissement.
Le domaine des sciences de la vie en est un de haut savoir, où la formidable montée du dollar canadien et le ralentissement économique chez nos voisins ont moins d’impact que dans d’autres secteurs plus traditionnels de l’économie. Ce qui ne signifie pas pour autant que la conjoncture n’a sur lui aucun effet. De fait, le Québec a perdu l’avantage que lui procurait un dollar canadien plus faible que le dollar américain. La joute est donc plus ardue. Mais le Québec dispose encore de plusieurs atouts pour réussir : une expertise reconnue à l’échelle internationale, une abondance de centres de recherche, de nombreuses universités et plusieurs investisseurs capables de prendre le relais à toutes les étapes du développement d’une entreprise.
La SGF est en meilleure position que jamais pour saisir les occasions de ce secteur en pleine croissance.
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